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Compétitivité française, un document de référence

Les travaux réalisés de concert avec le MEDEF, la CGPME, l’UPA, la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, ce, pendant plus d’un an, ont abouti à un dossier complet sur « L’approche de compétitivité française ». Sans dogmatisme, hors approches caricaturales et polémiques, les représentants du patronat et des syndicats ont su travailler collégialement pour analyser, sans tabou, la dégradation de notre balance des paiements depuis dix ans.

- Si la France possède de très nombreux atouts : position géographique, qualité et productivité horaire de la main d’œuvre, bonnes infrastructures, électricité et crédits bancaires relativement peu chers pour les entreprises, démographie dynamique ... elle a aussi des points faibles : déficits en R&D, en innovations, instabilité fiscale…

- Le coût du travail n’est qu’un élément de la compétitivité parmi d’autres. Il affecte d’une manière différenciée les entreprises suivant l’intensité de main d’œuvre et et la concurrence. Ce point pourrait être corrigé par une réflexion sur un basculement potentiel sur la fiscalité d’une partie des charges de protection sociale pour les risques relevant d’une logique de solidarité.

- La différence avec l’économie allemande, qui nous est la plus proche tient à deux points :

· Primo : en grande partie au choix fait outre-Rhin d’une compétitivité hors prix (services liés au produit, innovation, qualité, bon usage des nouvelles technologies...) et à la capacité des entreprises allemandes à « chasser en meute », notamment au sein des mêmes bassins d’emplois.

· Secundo : sur une maîtrise drastique des coûts de main d’œuvre, au détriment cependant tant de sa consommation nationale que de la consommation européenne.

- Les petites entreprises sont mal prises en compte dans l’élaboration des statistiques. Il est de premier ordre pour la France de développer et de « sourcer » en fonds propres les PME-PMI et ETI qui innovent et créent croissance et emplois. La CFE-CGC demande aux pouvoirs publics un tableau simple et clair de toutes les sources de financement (FSI, OSEO…).

- La formation initiale, comme celle tout au long de la vie, est également à dynamiser dans une logique de convergence, d’anticipation et d’adaptation permanente au marché de l’emploi (GPEC et GPECT). Des facteurs comme le stress au travail ont également été intégrés dans la réflexion dans le cadre de la valorisation du capital humain.

Pour la CFE-CGC, cette approche innovante « patronat-syndicat » sur un dossier complexe ô combien polémique ! relatif aux problèmes économiques et sociaux, montre une voie prometteuse de progrès au travers de relations sociales apaisées reposant sur le partage l’écoute et le consensus.

Le service communication


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