Union départementale UD 93 CFE-CGC
Accueil du site > Actualités > "J’aime ma boîte"

"J’aime ma boîte"

vendredi 11 octobre 2013, par Janine

Conférence de presse « J’aime ma boîte » le 10 octobre 2013

Pour les dix ans de l’opération « J’aime ma boîte », Carole Couvert, présidente de la CFE-CGC a accueilli Sophie de Menthon (ETHIC), créatrice de l’événement.

Une opération qui s’inscrit dans les priorités de la CFE-CGC : réconcilier syndicalisme et entreprise et accompagner la création et le développement d’entreprise. Pour Carole Couvert, « l’intérêt des salariés ne peut pas être dissocié de l’intérêt de l’entreprise ». Il faut donc « remettre l’Homme au cœur des décisions qui engagent l’avenir de l’entreprise » et considérer le capital humain comme on considère le capital financier.

C’est la raison pour laquelle, depuis deux ans, la CFE-CGC est partenaire de l’opération « J’aime ma boîte » parce que ses militants se battent « pour la survie de l’entreprise, avec les chefs d’entreprise et les DRH ».

Sophie de Menthon se réjouit de voir le mouvement ETHIC et la CFE-CGC avoir « la même approche » et appelle chacune et chacun à organiser le 17 octobre prochain un événement (petit déjeuner, pot de l’amitié, etc.) dans son entreprise afin de créer un moment de convivialité.

Henri Malosse, président du Conseil économique et social européen, a annoncé qu’il y aura aussi une fête européenne en Lituanie : « I love ma company ! ». Un événement « positif » dans une Europe qui souffre trop d’une image de « contraintes ». L’Europe s’est forgée sur « la solidarité » a-t-il rappelé, il serait regrettable qu’elle continue sur une caricature de « concurrence ».

I love my Company !

Il a souhaité pour l’Europe une autre image que celle traditionnellement véhiculée (tatillonne et réglementée) en partant de la « réalité », celle d’une Europe qui se met « au service de la croissance ». Alors que l’Europe perd des emplois, des opérations comme « I love my Company » peuvent donner naissance à une identité nécessaire, celle de « l’entrepreneur européen ». Il a souhaité à l’opération d’ETHIC le même succès que La fête de la musique…

Carole Couvert a rappelé que si l’opération « J’aime ma boîte » était pour elle porteuse de sens, la CFE-CGC avait aussi vocation à accompagner les salariés quand ils ont l’opportunité de reprendre leur entreprise et ainsi faire du syndicat un « incubateur de talents ». De même elle a souhaité que « chacune et chacun devienne un ambassadeur de la marque France, des entreprises qui embauchent ou qui relocalisent ». La CFE-CGC se fera l’écho de leurs « témoignages de bonnes pratiques ».

Le sondage : « J’aime ma boîte », étude Opinion Way auprès des salariés français*.

ETHIC a fait réaliser un sondage pour savoir comment les Français appréhendaient la démarche de « J’aime ma boîte ».

Cette étude révèle que 73 % des salariés déclarent aimer leur entreprise. Un sentiment également exprimé par les cadres, quelle que soit la taille de l’entreprise. Les principales raisons de cet attachement proviennent de l’intérêt des salariés pour leur travail (49 %), des relations nouées avec leurs collègues (39 %) ou de l’ambiance dans l’entreprise (31 %). Des constats que les salariés regrettent ne pas retrouver dans les médias (70 %).

Les effets de la crise sur la vie des salariés : ils estiment notamment que celle-ci a « accentué » la pression (42 %) sur eux-mêmes ou sur la hiérarchie, une donnée à relativiser cependant face aux 37 % qui pensent que la crise « n’a rien changé ». Deux « acteurs »sont prioritaires pour sortir de la crise : le « secteur porteur » (35 %) et « l’équipe » (28 %), avant « le patron et le management » (14 %).

L’enquête s’est intéressée aux relations entre les salariés. Les collègues les plus irritants dans le cadre du travail sont les hypocrites (53 %), les lèche-bottes (35 %) et ceux qui colportent les rumeurs (35 %). Une observation qui souligne « l’importance de se serrer les coudes », selon Opinion Way. Une perception qui s’ajoute au fait que « le gouvernement actuel n’est pas proche des entreprises (69 %), entreprises qui sont « diabolisées » en France (51 %). D’où l’intérêt d’opérations telles que « J’aime ma boîte » pour « communiquer davantage sur le sentiment de bien-être dans un lieu de partage et de convivialité », concluent les enquêteurs.

*Enquête réalisée du 18 au 20 septembre 2013 auprès de 1020 salariés représentatifs de la population française.

En conclusion, Carole Couvert et Sophie de Menthon ont invité le plus grand nombre de personnes à organiser le 17 octobre prochain au sein de leur entreprise un événement convivial et ainsi à rejoindre l’opération" j’aime ma boîte " pour en faire un très grand succès.

N’hésitez pas à envoyer vos photos ou compte rendu d’événements "j’aime ma boîte" afin que nous puissions en faire l’écho dans nos supports et réaliser un bilan de cette opération le plus exhaustif possible à stephanie.forge@cfecgc.fr.


Site réalisé par KyoKun ©ud93 cfecgc - 2009 | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0