Union départementale UD 93 CFE-CGC

Et maintenant !

Pour Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC, le discours de politique générale prononcé par François Fillon, ce jour devant la représentation nationale, est lucide. Nous partageons les constats sur l’état de notre société, de notre économie. Qu’en est-il des orientations et projets portés par le Premier ministre pour répondre aux défis ?

François Fillon prône le mouvement. Soit. Encore faut-il qu’il ne soit pas brownien ! Réduire les déficits ? Bien sûr ! Mais quels choix vont être opérés pour dynamiser la croissance, source d’emplois ? Pour éviter que la dette ne finisse par reposer sur les classes moyennes et les générations futures ?

En matière d’emplois, qu’il s’agisse d’insertion des jeunes, de maintien des seniors dans l’emploi ou de mise en œuvre de la sempiternelle flexisécurité, la démonstration est faite qu’il s’agit d’agir avec les entreprises pour trouver les solutions. Pas d’opposer les uns aux autres. Tout reste à faire !

L’éventuelle fusion du contrat de transition professionnelle (CTP) avec la convention de reclassement personnalisé (CRP) a un métro de retard. Nous en sommes moins à la gestion des licenciements collectifs qu’à la réalité des ruptures conventionnelles, des plans de départs volontaires. Comme Thales et Renault viennent d’en faire la démonstration : 4 500 postes supprimés en deux jours ! Sans parler des nombreux emplois qui vont tomber chez les fournisseurs et sous-traitants sur le front de la perte de compétitivité de l’économie française.

En matière de protection sociale, Bernard Van Craeynest relève que, pour la première fois, bien tardivement, François Fillon profite du débat annoncé sur la dépendance pour lever un coin du voile sur l’avenir de son financement pour maintenir un système apprécié par tous depuis 65 ans.

Plutôt que de modifier l’assiette avec un transfert sur la consommation, comme le propose la CFE-CGC, le Premier ministre parle de concertation pour déterminer ce qui doit relever de l’assurance obligatoire ou facultative, collective ou individuelle. Cet aveu d’enterrement des principes fondateurs de la Sécurité sociale de 1945 marque une régression.

La CFE-CGC ne l’admet pas. Elle sera un acteur de ce débat pour que chacun mesure les enjeux et les conséquences des choix qui seront faits dans les prochains mois…

Le service communication CFE-GCC


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