Le ministre délégué à l’Industrie Christian Estrosi lançait aujourd’hui, 15 octobre 2009, les États Généraux de l’industrie. Enfin pourrait on dire… ! Enfin la nécessité d’une politique industrielle est prise en compte par le gouvernement ! Depuis 1980, l’industrie française a perdu un tiers de ses effectifs. Les services industriels on été largement externalisés et les fabrications largement délocalisées.
Par ailleurs, le sous investissement récurrent y compris en R & D explique le peu de dynamisme des secteurs à forte intensité technologique.
Aujourd’hui, le déficit de la balance commerciale française témoigne du retard d’adaptation et du peu de spécialisation de l’industrie française. Il est plus que temps !
Pour le reste, la CFE-CGC est dubitative devant la précipitation dans laquelle sont organisés ces États Généraux même s’ils ont été précédés des travaux du Conseil d’analyse statistique et accompagnés des réflexions sur le grand emprunt.
Mais surtout, la CFE-CGC ressort très interrogative à l’issue de ce jour au cours duquel le mot de "Cadre" n’a été prononcé que par inadvertance, et la notion même d’ingénieur absolument ignorée… Et l’on voudrait que les étudiants soient rassurés ?
Après l’industrie sans usine de Monsieur TCHURUK, l’industrie sans ingénieur de Monsieur ESTROSI. Ce n’est pas mieux !
N’y aurait-il là qu’un exercice de communication politique ?
Le service communication CFE-CGC